impact carbone du café en entreprise - calcul RSE

Le bilan carbone de votre tasse de café – et pourquoi cela compte pour votre entreprise

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La pause café au travail est un incontournable. Mais avec l’urgence climatique et l’évolution des mentalités, l’impact carbone des tasses de café des collaborateurs est une question que les office-manager et dirigeant·es doivent adresser. Alors si vous vous questionnez sur le rôle et l’impact du café dans votre bilan RSE, vous êtes au bon endroit !

Quel est le bilan carbone d’une tasse de café ?

Quand on veut calculer l’impact carbone d’un produit (ici, une tasse ou un paquet de café), il faut se pencher sur toutes les étapes de sa chaîne de production. En somme, aller du plant de caféier à la tasse ! Pour le café, on parle notamment de :

  1. La culture et la récolte
  2. Le séchage des grains
  3. Le transport
  4. La torréfaction
  5. L’emballage
  6. La distribution (l’acheminement depuis l’usine jusqu’au magasin)
  7. La consommation (pour passer du grain au liquide)

Il est complexe de calculer ce que la production de café entraîne comme gaz à effet de serre. D’autant que cela va varier entre du café en grains ou moulu, du café durable ou conventionnel, une tasse préparée avec du café en grains en vrac ou bien en capsule, etc.

Nous pouvons compter en moyenne 600g de CO₂ émis par litre de café : plus précisément, 594g selon l’outil Impact CO2 du gouvernement français, et 635g selon la base de données Agrybalise.

Par ailleurs, un paquet de 1Kg de café moulu équivaudrait à 8kg de CO2. Chez Javry, nous considérons qu’une tasse de café = environ 8g → dans ces conditions, une tasse de café émet 64g de carbone.


Mais ce qui est plus intéressant encore, c’est à quelle étape sont émis les gaz, car cela nous permet de savoir où agir.

En l’occurence, plus de 90% de l’impact carbone du café est lié à l’agriculture.

Autrement dit, le transport, le conditionnement, la torréfaction sont mineurs (mais ce n’est pas pour autant qu’il faut les éluder complètement). Voyons plus en détail chaque étape de cette production du café.

Impact carbone de la culture de café 🚜

Le nerf de la guerre, pour ainsi dire. C’est l’agriculture intensive et déraisonnable du café, comme pour beaucoup d’autres produits, qui dérègle la balance et pénalise l’environnement.

C’est notamment l’utilisation d’intrants chimiques et de pesticides qui pêche. Monoculture intensive, OGM, déforestation … Le bat blesse dès qu’on plante le premier caféier ! En choisissant une caféiculture raisonnée et raisonnable, qui n’appauvrit pas les sols, qui ne détruit pas la biodiversité, …, alors on agit concrètement. Et c’est notre mission première chez Javry.

🌱 ➡️ Pour améliorer cela, on peut

  • en tant que consommateur : acheter des cafés biologiques ou des cafés de forêts, engagés pour la biodiversité, l’agriculture raisonnée ou régénérative, issus de l’agroforesterie.
  • en tant que torréfacteur : exiger une vraie traçabilité, informer ses clients, se fournir auprès de producteurs engagés, etc.

Impact carbone de la préparation des grains 🌬️

Le séchage est l’étape qui vient après la récolte : nous la détaillons longuement dans notre article sur les différents traitements des grains de café vert, mais certaines méthodes sont plus énergivores que d’autres.

Le process nature ou méthode sèche est par exemple le plus exemplaire, là où le café lavé implique d’utiliser beaucoup d’eau. Il ne s’agit pas de dire que l’une est mieux que l’autre (certains pays ne sont pas assez chauds ou secs pour le process nature, tout simplement), mais d’avoir conscience de leur existence.

🌱 ➡️ Pour améliorer cela, on peut

  • se renseigner sur le type de café que l’on consomme (nature ou lavée)
  • acheter des cafés qui s’inscrivent dans des projets d’amélioration des techniques de séchage
  • encourager les fermes dites Full Profitability (comme avec notre café Mosaico, très bientôt disponible)

Impact carbone du transport du café 🚢

Brésil, Indonésie, Éthiopie, Colombie … Le café pousse dans des régions relativement éloignées de l’Europe. Il faut donc, une fois récolté, l’acheminer vers la France ou la Belgique pour la suite de son aventure. Bien que moins polluant que l’avion, le fret maritime (largement utilisé pour le transport du café vert) reste malgré tout nuisible pour la planète et les fonds marins.

Il faut donc s’attaquer à ce gros souci qu’est le transport. Et c’est là que rentre en jeu le café importé en voilier, qui émet 90% de CO2 en moins !

🌱 ➡️ Pour améliorer cela, on peut

Impact carbone de la torréfaction du café 🔥

Étape finale de la transformation du café, l’action de rôtir les grains est assez énergivore, impliquant de hautes températures et des torréfactions régulières. Encore une fois, face à l’agriculture, cette partie ne pèse pas bien lourd dans la balance, mais mérite malgré tout qu’on l’évoque.

🌱 ➡️ Pour améliorer cela, on peut

  • demander à son torréfacteur s’il a envisagé la torréfaction solaire

Impact carbone de la distribution du café 🛍️

Des immenses sacs de café chez votre torréfacteur, à votre bocal ou votre dosette, il y a encore un petit bout de chemin. 2 aspects ici se conjuguent : le conditionnement du café (donc la mise en paquet des grains) et le trajet vers votre lieu d’achat.

🌱 ➡️ Pour améliorer cela, on peut

  • privilégier l’achat de café en vrac ou grandes quantité, ou à minima, pas en capsule / dosettes
  • opter pour un torréfacteur qui utilise des emballages bio-sourcés (c’est notre cas)
  • voir s’il propose des actions tels que le dernier kilomètre en vélo-cargo

Toutes ces petites actions ne sont pas des obligations, mais des pistes de réflexions. Dans une société de consommation mondialisée comme la nôtre, on peut parfois se sentir inutile, ou au contraire, culpabilisé dans notre façon de consommer. L’important à nos yeux est d’ouvrir les yeux, de se renseigner au maximum, et d’agir à notre échelle en faisant des choix vertueux !

Au bureau, ce n’est pas que le café qui pose souci

L’impact du grain de café n’est hélas pas un électron libre. Il est lié à d’autres dépenses énergétiques ! Notamment … les machines à café, bingo.

RSE et machine à café d’entreprise

Hé oui ! Une fois vos précieux grains en main, il faut bien une machine pour le transformer en délicieux liquide noir d’encre ! Selon la machine avec laquelle vous équipez vos bureaux, votre bilan de consommation variera. Pour faire le bon choix, lisez notre dossier approfondies sur les machines à café les plus écologiques.

🌱 ➡️ Pour améliorer cela, on peut

Et si le problème c’était le lait ?

Dans cette même étude, Carmen Nab et Mark Maslin analysent aussi l’impact du lait que nous sommes beaucoup à ajouter dans notre tasse (un des marqueurs clefs des deuxièmes et troisièmes vagues du café). Si vous possédez ou envisager de vous équiper avec une machine à café et lait pour entreprise, c’est à prendre en compte !

  • Cappuccino avec du café conventionnel et lait entier : 0.6 kg de CO₂
  • Espresso noir café conventionnel : – 0.3 kg de CO₂
  • Cappuccino avec café durable et lait entier : ~ 0.2 kg de CO₂
  • Espresso noir café durable : – 0.1kg de CO₂

Plus une boisson contient du lait, plus son impact carbone est important. Logique non ? La déforestation est souvent liée à la transformation de forêts en terres agricoles pour cultiver du soja, utilisé comme aliment pour le bétail, et notamment les vaches. Celles-ci émettent en plus du méthane, un gaz à effet de serre puissant.

empreinte carbone tasse de café avec lait
Il vaut mieux donc boire un café noir durable ou avec du lait végétal.

Comment réduire l’impact carbone du café dans votre entreprise ?

Il est important de le rappeler : le transport des marchandises (et donc du café) ne représente qu’une fraction de leur empreinte carbone. 

Les phases de vie les plus lourdes en émissions de carbone sont la production et sa consommation du café. Nous adressons ces étapes énergivores avec d’autres efforts :

  • le choix de cafés certifiés BIO et cultivés en agroforesterie,
  • des procédés de séchages plus économes en eau avec les cafés natures, 
  • en proposant des machines Made In Europe avec un taux de réparabilité élevé et avec une performance énergétique haute. 

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